LafargeHolcim accompagne l’autonomisation des femmes à Vridi 3
LafargeHolcim CI accompagne les femmes de Vridi 3 vers l'autonomie financière Dans le cadre de sa politique de Responsabilité Sociétale d'Entreprise (RSE), LafargeHolcim Côte d’Ivoire a organisé, du 09 au 12 décembre 2025, une session de formation intensive au profit des femmes de Vridi 3, un quartier de Port-Bouët, une cité balnéaire dans le Sud d’Abidjan.
Philomène Tsoh, Directrice des Ressources Humaines, de la Communication et du Développement Durable de LafargeHolcim CI, s'est rendue sur place le mercredi 10 décembre pour échanger avec les participantes. Elle a salué la forte mobilisation de la communauté des femmes de Vridi 3.
« Nous avons remarqué à Vridi 3 des dames extrêmement dynamiques qui font vivre leurs familles grâce à leurs activités économiques. Cependant, elles ont besoin de structurer ces projets pour prospérer », a expliqué Philomène Tsoh.
L'objectif, dira-t-elle, est d'instaurer une relation « gagnant-gagnant » avec les communautés locales situées à proximité des zones d'activité de l'entreprise. Et ce, à travers un accompagnement technique et financier.
La formation, animée par le cabinet Kev Consulting, a réuni 25 participantes officielles, rejointes par plusieurs auditrices libres. Les modules ont couvert l'ensemble du cycle entrepreneurial : de la génération d'idées de projets à la rédaction d'un business plan, en passant par la gestion comptable, financière et commerciale.
Venance Eman, responsable du cabinet formateur, a souligné l'importance de l'auto-emploi : « L'objectif est de les former pour qu'elles créent leur entreprise et sortent de la précarité ». Il a conseillé ces femmes à rechercher les opportunités et les saisir, à avoir de la résilience et savoir planifier ses actions.
La RSE, pilier stratégique de LafargeHolcim CI
Au-delà de la théorie, un soutien concret est annoncé. « Il y aura un accompagnement financier à la suite de cette phase théorique », a confié Philomène Tsoh.
Un budget d'environ 10 millions de FCFA pourrait être mobilisé dès l'année prochaine pour soutenir ces micro-projets. L'entreprise travaille également avec les associations locales pour aider ces femmes à formaliser leurs activités auprès des autorités administratives.
Cette initiative n'est qu'un pan de l'engagement de LafargeHolcim CI, qui publie un rapport RSE annuel depuis huit ans.
Philomène Tsoh a rappelé les autres axes prioritaires :
- Éducation : Livraison prévue en ce mois de décembre de la seconde phase d'une école à Sokouamékro (bibliothèque, cantine et garderie).
- Environnement : Projets de gestion et de tri des déchets dans les écoles de Vridi 3.
- Infrastructures : Rénovation de sanitaires scolaires et soutien aux ONG locales.
Témoignages et résilience
Sur le terrain, les bénéficiaires expriment déjà leur satisfaction. Barakissa Bakayoko, couturière de 40 ans, affirme avoir appris à mieux accueillir ses clients et à gérer son portefeuille. Son rêve : acquérir une machine de surfilage.
Pour sa part, Rokia Koné (42 ans), affirme dans un français approximatif, vendre des médicaments indigènes et compte avoir 600.000 Fcfa pour développer ce commerce.
Karidja Tougnon (34 ans), vendeuse de divers articles, mil, sucre, pagne. Elle avoue qu’elle ne se retrouvait pas dans sa gestion financière, mais avec cette formation s’est montrée résiliente et « s’en sort un peu. »
« Je veux agrandir mon business, mais je n’ai pas trop de fonds », souligne Karidja Tougnon, qui évalue à 500.000 Fcfa son besoin financier pour « agrandir » son commerce.
Pour LafargeHolcim CI, l'ambition est claire : s'assurer que les acquis de cette formation se transforment, dès 2026, en projets concrets et pérennes pour le développement de la communauté de Port-Bouët.



